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SALVE  SLAM 

 

 Bonsoir  amis du  slam

 Comment est votre âme ?

 Se plaît - elle en dame

Qui  pour un  mot se damne ?

 

Voici en un seul portrait 

Des manieurs du verbe

Travailleurs  en  gerbe

Il y a le gratin le dessus du panier

Qui donne de l’entrain de Nice à Coulommiers

T’offrant de belles ballades

Dans un corps de malade 

Il te  fait voyager 

Raconte sa vérité 

Avec sincérité

T’emmène dans son rêve

Sans relâche ni trêve

Écrire c’est bon çà donne le ton

S’élève ton  Ã¢me  s’envole tes larmes

Souffrir c’est niet oh non

Aux oubliettes çà fausse le son

Sors la tête du seau

Oublie d’être un veau

Je tire mon chapeau 

Aux diseurs de mots

À ceux qui  sont noyés par le doute qui les ronge

Et ont avalé leurs flots sur la route de leurs song

 

A  ceux qui se la pètent 

Qui ont le cœur tout sec

Sans émotion fabrication

Doigt dans le fion  (bis) 

 

A ceux qui émasculent la langue

La prennent en gang bang 

La violent de leur harangue 

Et l’abandonnent exangue.

 

A ceux qui te la scribe sms

Te chiant des gribouillis

Fabriqueurs de charpie

Aux méthodes de  SS

Des rappeurs de la sainte messe

Gesticulant dans leurs clinquant clips

Vendent leur ideal ignominie

Un véritable vent de fesse

Déferlent sur leurs femmes harpies

Assises sur leurs grosses caisses

Elles flippent devant  leur mauvais gôut

Qui émergent de l’égoût

Je tire mon chapeau

Aux diseurs de mots

Les petits gars à la casquette

A débit de mitraillette

Qui précocement éjaculent

Leurs  pleurs en majuscules

Lettre de noblesse

 

sur elles les jolies devushkas 

Piercées  du clito

Filles à papa

Fréquentant les aristos

Aux airs de lolitas

Qui te donnent le  la 

Pour séduire les gars

Ils restent babas 

Devant leur voix fluette

Que raconte leur bluette

Cherche le prince charmant 

Qui soit gentil grand

Très intelligent

Avec beaucoup  d’argent.

Ils deviennent gagas

Alors sonne le glas

R’Partent la bite en bas.

 

Et eux les petits nerveux

Aux rictus baveux 

Qui déjà sont vieux

Refusant le jeu 

Éructant  moi JE

Des  provocaCteurs 

Des  prédicaSSEURS

Des amis de ma sœur

Les grands timides qui parkinsonnent leur texte

Les yeux humides lorsqu ils parlent de sexe

 

Et dans le fond du panier

Des mecs déguisés en tôlier

Qui crachent de leur gosier

Des textes bon pour l’évier.

Dans certains endroits 

 ou  la culture  Ã§Ã  le fait pas

 

Des gens subventionnés 

Très bien positionnés

T’obligent à consommer

Te piquer ta caillasse

Et de niquer ta race 

Des faiseurs de magouilles

S’en foutant plein les fouilles

Qui te la jouent populo

Au train de  vie de bobo

 Mais   dans leur tête des blaireaux.

 

Et ceux qui y vont  franco 

Qui martèlent   leur mot

Pour soigner leurs maux

Se sentent rejetés animaux

Plus  un mot 

 

Ecrire c’est bon de la bonne came

Un joli  don  sèche  tes larmes

 

Je tire mon chapeau 

Aux diseurs de mots 

Sortant de leurs entrailles

Leur vérité vaille que vaille 

 

Bonsoir amis du slam

Comment va votre âme

Tout cela c’est l’humanité 

Autant de monde à aimer. 

AUTANT DE  MONDE  A  AIMER

 

Slam  écrit  et  dit  par  

Oh le  K.

ACCROSTICHE  

 

J' aime  regarder au fond de  tes yeux cette  lumière   
Tant et si bien que  je suis  aveuglé de ton éclat     
Te scruter  jusqu 'au  matin sans  cligner  des paupières  
Manger  cette belle  bouche  en  finir  tout le plat 
La gourmandise est  telle  que  j arrache  ta  guêpiere       
Chatte  brûlante tu  te  transformes  buvant  mon lait  Là.
 
Je  croise  ton sourire  qui me fait fondre  
Choisis dans  tes  yeux la lueur de tes  cieux 
Ton  univers intérieur s'ouvre au merveilleux   
Cul par  dessus tête ma chaleur  gronde
Pour t 'assaillir et t'enfoncer  mon pieu   
Le feu  s'écoule jaillit en brasier  radieux 
Manger ta fleur inondée d'eau  blonde.

Je te  regarde à ta  fenêtre
Veux te lécher jour et nuit  
Te   sentir  et puis me repaître 
Fendre Ã  en  éclater  ton fruit 
Toute  à moi ici  et connaitre
L'éternité avec toi mon Être .

Je  te  contemple la nuit  tu dors si bien
Pisse de l'encre  à  côté  sur  un parchemin
Dans  une belle écriture appliqué  de ma main 
Ta  respiration   m inspire jusqu au matin
Belle,  ta  blondeur s'étale  au creux  de  tes reins
Bouche  entre ouverte soulevant   tes  beaux  seins. 
Un spectacle harmonieux  poitrine  levain     
Jet  de souffle vapeur légèreté  sans frein     
Abondant dans l'air, légères  volutes d'airain .
Du soir  au  matin ton souffle  se mêlant au  mien
Vin qui coule  dans nos  bouches merveilleux  tannins
Qu 'on  déguste , s'en gargarisant  avec entrain
Boit d un trait et recraché  en un doux venin  
Ensemble  se  réjouissant  du Nectar  divin.

 

LA  FORME 

AVANT  J'ÉTAIS  GRAS  COMME UN PORC
JE  NE  SUPPORTAIS PLUS  MON CORPS
IL ME  SORTAIT  PAR  TOUS  LES  PORES
BON JE  ME  SUIS  DIT  D'ACCORD
PRENDS TOI  EN  MAIN FAIS  DES  EFFORTS
AVEC  TA  GRAISSE DEVIENS  GORE
JE  ME  SUIS  SIGNÉ UN ACCORD
SUIS  PARTI  À LA  SALLE  DE  SPORT
COURANT  DANS LE  PANAME  DÉCOR
JE REDÉCOUVRE L'AIR  DU  DEHORS
PRÉS DE L'OBÉLISQUE  LOUXOR

OUI LA  FORME  C'EST  PAS  DU  FOLKLORE

DANS  LES  HALLES  JE  ME  SENS  FORT
ET  ME PRÉPARE  SANS  REMORDS`
À DEVENIR  TERMINATOR
À MES  DÉFAUTS  JE  JETTE  UN SORT
LES  PIQUENT  COMME  DES  HARENGS SAUR
LES  NOIENT  DANS  UN LAC  DE  CHLORE
BRÛLÉS  AU  BARBEUK À FEU  FORT
LIVRENT  LEURS CENDRES  AU CROQUE MORT
 
OUI  LA  FORME  C 'EST  PAS  DU  FOLKLORE

VOILÀ LE  PROGRAMME  SANS  TEMPS  MORT
AUCUNE  REMARQUE  AU RAPPORT
AVEC  MOI  EN  MOI  LA  CEFOR

ELLES  M APPELLENT  TOUTES DARK VADOR`
VRAIMENT  MES  COPINES  N'ONT  PAS  TORT
CONQUISES DANS MON CHATEAU FORT
PAR  MON PIEU  QUI ENTRE  ET  SORT
LES  FAIT  VIBRER  COMME  DES  RESSORTS
M'ABANDONNENT LEURS BOUTONS  D'OR
GONFLÉ  DE  DÉSIR À RAS  BORD
QUI RUISSELLENT   DE LEURS AMPHORES
SOURCE SACRÉE, RARES  TRÉSORS
ELLES  S'ENFLAMMENT  JUSQU'À L'AURORE
DES  EXCÈS  IL Y A  PLÉTHORE
QUI ME TERRASSENT SUR  LE  DANCE  FLOOR
J'ESSAIE DE  RÉSISTER…. ALORS 
DANS LES  BRAS  DE  MES  FÉES , M'ENDORS
RÊVANT  DE  BELLES  MÉTÉORES
ADMIRANT  MES  MÉDAILLES  D'OR
SOUDAIN  J'ENTENDS EH  OH OKOR
TU RONFLES BOUGE  LA  PICTURE  HORROR
Y'A  PAS  À  DIRE C'EST  DU  VRAI  SPORT
COMATER  À  L'AÉROPORT
DANS  L'ATTENTE   DE  SON PASSEPORT


OLIVIER KOROL

P

O

E

M

E

S

Par Olivier Korol

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